Ma grosse découverte estivale:
Histoire éditée en trois volumes d'à peu près 500 pages chacun, (sauf le dernier qui est plus court) il s'agit d'un gekika, un manga des années 70 traitant du Japon de l'ère Meiji (fin 19ème) sous un angle économico-politique (l'occidentalisation du Japon est un sujet omniprésent) Edité en France en 2007/2008, il aura fallu un sacré bout de temps pour que cette petite perle nous arrive finalement. Et pourtant, ce manga a servi d'inspiration pour les Kill Bill de Tarantino.
Bref, un résumé:
Lady snowblood est un manga noir et très "adulte". Peu de dialogue, peu de sentiments, beaucoup de sang et de scène de sexe entre femmes (mais ce n'est pas gratuit, cela trouve son explication dans l'histoire) et un personnage central proprement hallucinant. Rien que pour le côté tranché et jusque boutiste ce manga vaut le coup. J'ai également bien kiffé le côté Japon traditionnel, aisi que les graphismes qui sont vraiment très bons.Vers 1870, le Japon institue ce qui sera alors considéré comme un 'impôt sur la mort', à savoir la conscription de tous les hommes valides pour créer une armée puissante, symbole des nations fortes. Face à la rébellion généralisée, les autorités japonaises envoient dans les villages des recruteurs habillés de blanc. Cette couleur devient alors symbole de mort et provoque des insurrections paysannes. C'est dans ce contexte que l'époux et le fils de Sayo sont assassinés et la jeune femme emprisonnée. Par vengeance, elle décide de concevoir et donner naissance à un enfant qui deviendra son bras vengeur. Malheureusement, elle décédera en couches en donnant la vie à... une fille : Yuki. Eduquée par un grand maître du sabre, Yuki suivra sa destinée et deviendra Lady Snowblood, une redoutable tueuse professionnelle dont le charme sera aussi dangereux que le sabre.
Bref, hâte de pouvoir me pencher sur les Lone wolf and cub, du même auteur, ça promet!