Les raisons qui le pousse à tuer ne sont pas vraiment claires, il tue car il en ressent le besoin, ça ne va pas plus loin, donc si elles sont intéressantes et recevables...
C'est faux. il tue car il en ressent le besoin : ok. Ca ne va pas plus loin : absurde ; il en ressent le besoin parce qu'il a passé 48h jusqu'aux genoux dans le sang de sa mère après l'avoir vu se faire découper à la tronçonneuse. Je mets au défi quiconque de prédire les conséquences d'un tel vécu sur un jeune enfant ; la seule chose sûre c'est que sa pulsion meurtrière de ce fait est crédible. Et certainement pas gratuite...
J'avais oublié cette partie de l'histoire, pourtant la fin de la saison 1 maintenant, je me rappelle...
Cette définition ne colle pas du tout a Dexter selon moi, puisque quelqu'un de moral ( bien et juste, respectueux ) ne choisirait jamais le meurtre pour solution, aussi pourri l'individu soit-il, pour d'une part ne pas s'abaisser à devenir un criminel et d'autre part respecter la loi qu'il est censé représenter et défendre, et non pas satisfaire ses petits besoins de justicier.
C'est ton avis, que la mort n'est pas une solution ; j'estime personnellement que certains cas récidivistes ne méritent rien de mieux.
Un autre débat intéressant. Ce n'est pas que mon avis, mais celui aussi de quelque chose qui semble peu important aujourd'hui : la morale.
Tu fais preuve de haine gratuite en parlant de "petits besoins de justicier" ; Dexter n'a pas de besoin de justice.
Mépris serait plus juste. Dexter a besoin de justice, puisqu'il applique ce que toi-même tu avoues penser, à savoir que "certains cas récidivistes ne méritent rien de mieux. ( que de mourir, et donc sous entendu peu importe le bourreau ).
Il ne représente pas la loi non plus, c'est juste son métier. Si les profs représentaient la sagesse par exemple, ça se saurait... Hors-sujet de ta part.
Entièrement d'accord, il ne la représente pas, il fait semblant de la représenter. Les professeurs ne sont pas censés représenter la sagesse, mais plûtot des degrés de connaissance, sans pour autant les carricaturer et les réduire à des encyclopédies.
Si pour toi un policier n'est pas censé ( oui, j'ai bien dit censé )être un représentant des forces de l'ordre comme on les appelle, je me demande à quel point ta vision des choses est différente de la mienne...
Il me semble par ailleurs que son père ne lui apprends pas exactement à tuer, mais découvre plutôt que son fils a un penchant meurtrier relativement développé, ce qui le pousse à l'aider à se catharsiser par l'action violente, voire le meurtre, ce qui n'est pas tout a fait la même chose.
Si, lui apprend a dissimuler les preuves, à avoir un alibi, à paraître irréprochable, à ne pas tuer précipitemment ; il lui apprend le meurtre, sans équivoque.
Ton exemple de serial killer n'a aucun intérêt ; super, un seul cas pourrait démonter une seule reflexion sur un autre seul. C'est généraliser.
Lol. Tu ne l'as sans doute pas compris, mais passons : où ai-je dit que le cas Rigway faisait office d'argument universel pour démontrer mes propos... ? Nulle part, évidemment. Un cas ne pourra jamais démontrer une seule réflexion sur un autre seul, sauf quand le cas présent a de quoi y être confronté, ce que tu aurais vu faute d'être passée à côté. Ce n'est aucunement généraliser.
Le fait même de vouloir jouer au justicier et se satisfaire de ce genre d'actes témoigne du fait qu'il possède des émotions tout ce qu'il y a de plus normal
Anti-sens total : c'est justement parce que c'est le SEUL moment où il ressent quelque chose qu'il tue.
Le seul moment, ah oui... ? Sa vie, dans la série tournant intégralement sur ses petits jeux morbides du docteur maboul est donc centrée sur ce seul moment. Il ressents foultitude d'émotions, que ce soit avant ou après l'acte de tuer ( préméditer son coup lui procure de l'excitation, le fit de se projeter dans l'avenir, à savoir lui-même rendant son châtiment à sa victime, il ressents la peur d'être percé à jour lorsque Doakes le soupçonne régulièrement ). Donc ce n'est pas que pendant l'acte de tuer qu'il ressents quelque chose.
Il ne faut pas oublier non plus sa " relation amoureuse ". Même s'il feinds l'amour qu'il porte à cette femme dont je ne sais plus le nom, il va jusqu'à commettre des actes envers son ex pour la protéger, acte de simple justice ? ou acte d'amour ? Les deux ?
En dehors de ces moments, il ne ressent rien. Explicitement dit dans le 1er épisode.
Ouaip, sauf que ces moments occuppent beaucoup de temps dans sa vie, donc il en ressents, et même souvent, des émotions.
Ouais, c'est un bon gros cliché. De ceux que le FBI colle dans les mauvaises séries B, bourrés de pseudos profilers qui croient tout savoir de la psyché humaine avec leurs statistiques qu'ils appliquent comme des grilles sur leurs suspects. " Ah il a fait tel truc car son père buvait et était violent ".
Certes recevable, mais très cliché. Certains tueurs tuent sans n'avoir jamais vécu de 'truc pareil' comme tu dis, et je les trouve potentiellement intéressant puisqu'ils ne sont pas asservis par un certain déterminisme psychique trop prévisible.
Sauf que le cas de Dexter est... extrèmement extrème. En ça, ce n'est pas cliché : il va au-delà de l'habituel, dépasse les bornes et créée donc un individu qui les dépasse.
Quelle argument d'autorité, je m'incline. Cela fait plusieurs postes que j'essaye de construire, et l'on me ressort des constats subjectifs basés sur... du vent !