Bladrak a écrit :Pipix a écrit :dodone a écrit :
Dites pas ça
C'est, je trouve, le meilleur passage du tome 37. Ce qui a fait que j'ai bien aimé ce tome.
J'ai bien aimé ce passage aussi, mais n'empêche qu'il ne sert pas à grand chose dans le récit.
Tu m'étonnes, le flashback narratif dont le héros se rappelle même pas et qui n'a strictement aucune incidence sur le scénario... Perso, j'ai détesté ce bouchage, j'aurais préféré qu'il laisse le chapitre "caché" à la place de ce passage inutile et totalement fan service!
C'était un passage très sympathique, court et poétique. Un vrai petit coup de fouet alors que l'histoire languit. Rien que pour cela, ce n'est pas inutile.
Depuis que Griffith s'est réincarné, tout intérêt de ce côté a disparu. Tous les personnages captivants qui sont aux côtés de Griffith deviennent eux aussi inintéressants: Sonia, Zodd, Irvine... Il ne se passe littéralement plus rien. Même Ganischka n'a pas pu nous sortir de cette torpeur.
Et en même temps, depuis que Guts est sur un bateau, l'histoire de son côté est aussi à l'arrêt.
Donc ce petit souvenir, cela a fait un bien fou.
Et puis cela nous ramène à l'époque chat sauvage de Guts qui est une de ses périodes les plus intéressantes. La plus intéressante même, dirais-je. Suivie par celle où il est seul avec Casca post éclipse qui est aussi fascinante. Les périodes guerrier noir/bande d'Isidro étant moins intéressantes, pour des raisons inverses.
Si je devais à tout pris y trouver un intérêt scénaristique, ce serait celui de nous présenter Guts comme un être doué effectivement d'une très grande sensibilité à une espèce de lumière du monde, incarnée par cette créature des fleurs, malgré la brutalité de son univers. Une nature de Guts à l'opposé de celle de Griffith, élu de la causalité et abonné aux rêves de grandeur, mais très éloigné de cette poésie simple et immanente au monde.