[cinéma] Derniers films vus...

[Azzo]

Calvin & Hobbes, ça c'est du goût.

Un peu déplacé sur un forum manga, mais j'aime beaucoup.

Et bravo pour la petite référence! On pourrait savoir laquelle précisément?

[Shekil]

Calvin et Hobbes c'est juste magnifique...et encore tellement meilleur en anglais

[Chaherit]

Et bravo pour la petite référence! On pourrait savoir laquelle précisément?

C'est marqué "La boisson des nihilistes".

[Faust]

Dernier film vu:

Un ancien flic, forcé de démissionner de son travail après un accident ayant couté la vie de son associé, travaille à présent comme veilleur de nuit dans un grand magasin brûlé et abandonné. Seuls quelques miroirs ont survécu aux flammes. Il réalise que ceux-ci cachent un horrible secret qui les menace, lui et sa famille...

Pas mal du tout, bien prenant sans effets inutiles, juste une intrigue qui manque d'explications sur la fin mais à part ça, que du bon!!
A noter qu'il a été réalisé par le même p'tit français qui a fait "La colline a des yeux" (pas ma non plus au passage).

Ah oui joubliais un film que j'avais vu avant mais tout aussi bien:
Chambre 1408

Meilleure adaptation d'un Stephen King, d'après moi...

[Azzo]

Et bravo pour la petite référence! On pourrait savoir laquelle précisément?

C'est marqué "La boisson des nihilistes".

Enorme

Meilleure adaptation d'un Stephen King, d'après moi...

Regarde The mist si tu peux (sorti récemment en dvd) c'est aussi une très bonne adaptation d'une nouvelle de S King

[Faust]

C'est déja fait (merci emule!!) j'ai moins accroché sur The mist, peut être n'étais je pas dans l'ambiance où pas concentrée à ce moment là, je le re-regarderais et j'te dirais ça^^

EDIT:
Encore deux nouveaux films (oui, pour moi, une soirée sans film et comme une soirée sans... bédo^^)

Le dernier Shayamalan

Une famille essaie de fuir un désastre naturel qui devient rapidement la plus grande menace de l'humanité.
Pas mal, peut être un peu de mal à y croire au début mais on s'y laisse prendre, ça tient la route.


New York, été 1994. Giuliani vient d'être élu et la ville vibre au son du Hip Hop. C'en est fini des cours. Dealer d'herbe officiel du lycée, Luke se sent hors-cadre. Pas de potes, puceau, des parents endettés et l'université au bout des vacances. De sa rencontre avec un psy, le docteur Squires, Luke a dealé de l'herbe contre des séances. Le docteur lui s'ennuie dans sa vie, son mariage s'effiloche, ses clients se raréfient et le temps passe trop vite (pour lui). Eviter l'effondrement, se sentir vivant, faire l'amour, gérer son blues, vendre son herbe, Luke Shapiro et le Dr Squires vont traverser l'été et la ville à la recherche d'aventures, de filles et d'un sens à leur vie.

J'ai bien aimé, même s'il y a pas mal de références au sexe, (on peut pas lui en vouloir à ce p'tit puceau), et puis c'est pas pire qu'Americain pie je vous rassure. Teinté de rap, on y retrouve aussi quelques sons des seventies grâce au psy soixantehuitard.

[Azzo]

Shamo (enfin): Bilan ultra mitigé pour cette adaptation filmique de Coq de combat. Les dix premières minutes du film m'ont fait très peur, la mise en scène paraissait bidon de chez bidon, mais cette impression s'estompe au fur et à mesure du film. Il y a même quelques scènes biens sympa.
Par contre, c'est au niveau de l'histoire et de la fidélité au manga d'origine que le bas blesse. Pour moi ce film n'est qu'un pâle reflet de ce qu'est Coq de combat. Exit tout ce qui est dérangeant: Ryo est un vilain garnement qui voue sa vie au combat et veut devenir une star du karaté et battre Naoto. Tout ce qui est violence gratuite, viol, critique de la société jap' a été passé à la trappe. Mais à force de piocher et de modifier dans l'œuvre originale comme bon il lui semble, le réal a fini par produire un film ultra bancal, avec des passages que l'on ne comprend pas. Shamo est un film de baston, point. Pas trop mal réalisé, parfois même agréable à regarder, mais ça s'arrête là.

[Camthalion]

Je rentre d'une séance de "LES INSURGES" avec notamment Daniel Craig. Film excellent et très bien tourné. Les acteurs sont vraiment bons et le scénario (inspiré d'une histoire vraie), est vraiment en béton.

Il s'agit de l'histoire de 4 frères biélorusses qui entrent en résistance contre l'envahisseur allemand durant la Seconde Guerre Mondiale. Et la résistance se transforme en épreuve de sauvetage et de survie de toute une comunauté juive dans la fôret bielorusse.
Je ne gache pasle film à ceux qui compte le voir.
Pour tout les amateurs de films historiques et pour ceux qui aiment simplement les bons films, je recommande vivement.

[Number 41]

Les films de la semaine :



Que j'ai revu et que j'ai revu et que j'ai revu toute la semaine, film absolument merveilleux, les frères Coen dont décidément de vrais magiciens.

Ensuite vendredi, journée ciné avec le lycée, trois films :




Magnifique, aussi bien par l'histoire que par les images et le jeu des acteurs. Un vraie pure réussite, on reste captivés tout du long, et il y a bien matière a réfléchir derrière. J'aime !




Une horreur. Celui duquel on a le plus parlé pendant le débat et qui est a mon sens un film abominable. Des acteurs mauvais, français au possible, des images fades, sans aucuns sentiments, sans passion, une histoire quasi-inexistante parlant d'un sujet d'actualité horrible. Un film qui montre très bien le monde des entreprises et les patrons qui enculent les autre mais qui au fond est une véritable merde. Je suis d'accord sur le fait qu'il est intéressant mais c'est tellement mal exploité, tellement fait pour que les artistes extrémistes et les anticonformistes véreux l'adorent que c'en est tout simplement insupportable. Au diable les films réalistes et dépressifs qui veulent nous faire comprendre des trucs qu'on sait déjà très bien en regardant un bon documentaire ou simplement en regardant les infos, vive les films qui nous font rêver et voyager !



Culte, génial, puissant. Du grand Kubrick, et bordel qu'est-ce que ça fait du bien de le voir en VO dans une grande salle de ciné !

Et enfin hier soir :



Je vais commencer a beaucoup aimer Kounen, ce soir c'est bien parti pour 99F. Des images sublimes, des acteurs vraiment forts, une histoire et des scènes cultes qui prennent aux couilles. Et quelle fin jouissive !

[Hellpredator]

Un film de David Fincher, à l'instar d'un QT, provoque toujours des réactions ardentes qu'elles soient dans un sens ou un autre, mais en tout cas ses longs-métrages ne laissent jamais indifférent. C'est donc avec grande impatience et un bon a priori (non dissimulé) que je suis donc allé voir sa dernière œuvre, ayant apprécié le reste de ses films tout comme les critiques sur ce dernier : L'étrange histoire de Benjamin Button. Je peux donc vous l'assurer : pour une fois, je suis d'accord avec l'extrême majorité, et je suis tout à fait d'accord avec les 13 nominations aux oscars de ce film. Tout y est sublime, de telle façon que ses 2h40 (tout de même) de métrage nous emportent dans un monde magique et captivant, sans jamais nous ennuyer. Le scénario, bien que prévisible par moments, est somptueux et envoutant. David Fincher parvient à faire de chacun de ses plans une véritable et magistrale composition. Les décors sont sublimes tout comme les effets spéciaux avec notamment des maquillages impressionnants de réalisme. Chaque acteur a un jeu irréprochable avec bien sûr Brad Pitt (que j'apprécie de plus en plus) et (la magnifique) Cate Blanchett en tête de liste. Certaines scènes sont déjà cultes pour ma part. J'ai eu énormément de mal à me détacher de l'ambiance du film, même après la fin de séance. Le rapport au temps, au sens de la vie et aux sentiments qui y sont représentés m'ont tout bonnement subjugué. L'étrange histoire de Benjamin Button rejoint la liste de ces rares films à avoir ensorcelé mon esprit à jamais, un grand merci à David Fincher (ce n'est d'ailleurs pas la première oeuvre de sa part à rejoindre cette liste : Fight Club). Foncez vite le voir, qu'au final vous aimiez ou non, vous n'en sortirez pas indifférent.

[Longeen]

C'est avec appréhension que je me suis rendu au cinéma voir Walkyrie. J'adore l'histoire, et tout particulièrement la Seconde Guerre Mondiale. Mais j'ai vraiment été agréablement surpris. Mis à part quelques oublies historiques assez déroutant, comme par exemple l'oubli du grand Erwin Rommel (il n'est mentionné nul part dans le film, alors qu'il est considéré encore par beaucoup comme le plus grand stratège militaire du XXeme); le film arrive à nous faire stresser. C'est à dire que malgré la connaissance de la fin à l'avance (Hitler ne mourra pas dans l'attentat, Stauffenberg sera fusillé, etc); on ne peut s'empêcher de penser des choses comme "Est ce qu'ils vont réussir"; "Non; Hitler ne peut pas avoir survécu", ou encore "Stauffenberg va s'en sortir, c'est certain !". Un film qui arrive a bouleverser le public en le "remettant en question" malgré une fin connue d'avance, j'appelle ça une film réussi

Aucun problème sur le Casting . Je n'ai rien contre Tom Cruise; au contraire, il reste convaincant dans son rôle.

[Shekil]

Moi je veux aller voir Morse, un film suédois largement salué par la critique. Personne ici ne l'a vu?

[Godo]

Je me suis rematé en DVD :



Un des meilleurs films de super-héros Marvel. Jon Favreau s'est efforcé de rester fidèle au personnage et à son univers. Bons acteurs (notamment Robert Downey Jr que je connaissais pas trop et Gwyneth Paltrow que j'adore ; jeff Bridges fait un Obadiah Stane très convaincant), bons effets spéciaux, bon scénario (hormis l'aspect géopolitique un peu capillotracté), de belles scènes, notamment quand Tony Stark revêt son armure rouge et or, on a vraiment envie de faire comme lui quand on se lève le matin (ou à la rigueur, la même machine qui nous habille quand on a la flemme ), ou quand Iron Man atterrit à Gulmira.

[Azzo]

Ces derniers jours:

Tropa de elite



1997. Les milices armées liées au trafic de drogue contrôlent les favelas de Rio. Rongée par la corruption, la police n'intervient plus sur le terrain. Les forces d'élite du BOPE (Bataillon des opérations spéciales de police) sont livrées à elles-mêmes dans leur lutte sans merci contre les trafiquants. Mais le maintien de l'ordre a un prix : il est de plus en plus difficile de distinguer le bien du mal, de faire la différence entre l'exigence de justice et le désir de vengeance.
Le Capitaine du BOPE Nascimento est en pleine crise : en plus de risquer sa vie sur le terrain, il doit choisir et former son successeur, dans l'espoir de quitter cette vie de violence et de rester auprès de son épouse, qui s'apprête à donner naissance à leur premier enfant.
Neto et Matias, deux de ses recrues les plus récentes, sont amis d'enfance : l'un est un as de la gâchette, l'autre refuse de transiger sur ses idéaux. A eux deux, ils seraient parfaits pour le poste. Séparément, il n'est pas sûr qu'ils puissent s'en tirer vivants...

Film choc qui révèle une sombre réalité, celle de la violence sans fin des favelas, rongées à mort par la corruption et la drogue. Cette violence, le réalisateur nous la remet en pleine gueule, certaines scènes sont difficiles. L'on découvre cet univers par l'intermédiaire du récit de Nacimento , son histoire reste une fiction, mais le fond reste on ne peut plus réel, ce qui confère à cet excellent film un aspect encore plus déroutant.

Le village des damnés



Un jour d'automne, une force invisible et mystérieuse endort les habitants du modeste village de Midwich. Quelques semaines plus tard, le docteur Alan Chaffee découvre qu'une dizaine de ses patientes attendent un heureux évènement.

Quel ennui! Celui-là fait parties des mauvaises productions de Carpenter. C'est téléphoné, sans rythme et surtout vraiment pas crédible. Bouhou les yeux des gamins qui clignotent! Ils sont censés foutre les boules mais en fait ils sont juste exaspérants. Reeves ne redresse pas la barre avec son bla bla pseudo humaniste (et en plus il joue mal)

La dernière maison sur la gauche



Pour fêter son dix-septième anniversaire, Mari, accompagnée d'une amie, décide de se procurer de la marijuana. Lorsqu'un jeune marginal, Junior, se propose de leur en procurer, elles acceptent, ne se doutant pas que le dealer fait partie d'une bande de sadiques meurtriers emmenés par le terrifiant Krug. Leur calvaire va bientôt commencer.

Didiou quelle claque! Fait dans la pure tradition amateur, avec trois bout de ficelle et un casting d'inconnus, ce film est une véritable tuerie. L'ambiance est profondément malsaine, il y peu d'effusions de sang mais l'on reste en haleine et mal à l'aise durant les 1h15. Les deux scènes de violences du films sont tout de même d'une rare violence. Le tout est relevé par des doucereuses musiques des seventies, qui ne font qu'accentuer l'effet complètement décalé. Sans doute le meilleur Craven.

Bad Santa



Chaque année, en décembre, Willie T. Stokes incarne le Père-Noël dans un grand magasin différent. Sarcastique et désabusé, il a de plus en plus de mal à tenir ce rôle. Marcus, son fidèle acolyte, un nain déguisé en elfe, l'incite comme il peut à ne pas craquer. Car, sous son habit rouge mal ajusté, Willie cache une panoplie de perceur de coffres. Et la nuit de Noël, avant de disparaître, ce drôle de couple cambriole le grand magasin où il a travaillé.
Mais, à Phoenix, le casse annuel semble se compliquer. D'abord, à cause de Bob, le directeur coincé du centre commercial. Puis, de Gin le détective retors. Ensuite, parce qu'il y a Sue, une serveuse de bar sexy fantasmant sur le Père-Noël. Enfin, parce que Thurman, un souffre-douleur naïf de huit ans, est farouchement décidé à croire que Willie est bien le vrai Père Noël, celui qu'il a toujours rêvé de rencontrer...

C'est pas la première fois que je le vois celui-là, mais c'est toujours un bon moment de poilade. Le pitch que j'ai pêché sur allociné ne précise pas que Willie est également un alcollo amateur de grosses femmes et détestant les enfants. A regarder avec des potes et quelques bières.

[Shekil]

Morse (Lat den rätte komma in)



Scénario: Oskar, jeune garçon de 12ans est victime de 3 de ses camarades de classes qui s'acharnent sur lui chaque jour un peu plus. Ivre de vengeance, il met en scène sa vengeance, seul dans la cour de son immeuble. Sa vie va changer quand une fille de son age enménage sur le même pallier que lui, moment qui coincide avec le début d'une série de meurtres étranges et violents...

Voilà je suis allé le voir aujourd'hui et...c'est une merveille comme on en voit rarement. Partant pourtant d'une idée casse-gueule, à savoir une histoire de vampire, Morse est u véritable conte macabre d'une poésie sans fin. Dans un rythme lent et pesant, des plans tous plus travaillés et magnifiques les uns que les autres s'enchaînent pour nous livrer une histoire d'une émotion extrêmement puissante qui mêle vie et mort dans la banlieue enneigée de Stockholm. Esthétiquement j'ai donc été comblé. Attention aux amateurs d'action et de nervosité, ce film est lent, lent mais rythmé c'est à dire que l'on ne s'ennui jamais à condition d'apprécier la beauté des plans.
Toutefois le gros point fort du film est la performance des acteurs. Qui est sans aucun doute la meilleure que j'ai vu de toute ma vie, je la classe au rang de Cassel dans Mesrine voir mêm au-dessus à tel point les personnages sont crédibles. Je ne me suis même pas posé la question du jeu pendant le film! On y croit du début à la fin, c'est absolument génial.

Bref, dans le cas de Morse, moins on en sait en allant le voir et mieux c'est. Franchement si vous avez 2 heures à consacrer à du vrai cinéma, choisissez-le avant qu'il ne disparaisse de l'affiche (ou presque) mercredi prochain.