Ces derniers jours:
Tropa de elite
1997. Les milices armées liées au trafic de drogue contrôlent les favelas de Rio. Rongée par la corruption, la police n'intervient plus sur le terrain. Les forces d'élite du BOPE (Bataillon des opérations spéciales de police) sont livrées à elles-mêmes dans leur lutte sans merci contre les trafiquants. Mais le maintien de l'ordre a un prix : il est de plus en plus difficile de distinguer le bien du mal, de faire la différence entre l'exigence de justice et le désir de vengeance.
Le Capitaine du BOPE Nascimento est en pleine crise : en plus de risquer sa vie sur le terrain, il doit choisir et former son successeur, dans l'espoir de quitter cette vie de violence et de rester auprès de son épouse, qui s'apprête à donner naissance à leur premier enfant.
Neto et Matias, deux de ses recrues les plus récentes, sont amis d'enfance : l'un est un as de la gâchette, l'autre refuse de transiger sur ses idéaux. A eux deux, ils seraient parfaits pour le poste. Séparément, il n'est pas sûr qu'ils puissent s'en tirer vivants...
Film choc qui révèle une sombre réalité, celle de la violence sans fin des favelas, rongées à mort par la corruption et la drogue. Cette violence, le réalisateur nous la remet en pleine gueule, certaines scènes sont difficiles. L'on découvre cet univers par l'intermédiaire du récit de Nacimento , son histoire reste une fiction, mais le fond reste on ne peut plus réel, ce qui confère à cet excellent film un aspect encore plus déroutant.
Le village des damnés
Un jour d'automne, une force invisible et mystérieuse endort les habitants du modeste village de Midwich. Quelques semaines plus tard, le docteur Alan Chaffee découvre qu'une dizaine de ses patientes attendent un heureux évènement.
Quel ennui! Celui-là fait parties des mauvaises productions de Carpenter. C'est téléphoné, sans rythme et surtout vraiment pas crédible. Bouhou les yeux des gamins qui clignotent! Ils sont censés foutre les boules mais en fait ils sont juste exaspérants. Reeves ne redresse pas la barre avec son bla bla pseudo humaniste (et en plus il joue mal)
La dernière maison sur la gauche
Pour fêter son dix-septième anniversaire, Mari, accompagnée d'une amie, décide de se procurer de la marijuana. Lorsqu'un jeune marginal, Junior, se propose de leur en procurer, elles acceptent, ne se doutant pas que le dealer fait partie d'une bande de sadiques meurtriers emmenés par le terrifiant Krug. Leur calvaire va bientôt commencer.
Didiou quelle claque! Fait dans la pure tradition amateur, avec trois bout de ficelle et un casting d'inconnus, ce film est une véritable tuerie. L'ambiance est profondément malsaine, il y peu d'effusions de sang mais l'on reste en haleine et mal à l'aise durant les 1h15. Les deux scènes de violences du films sont tout de même d'une rare violence. Le tout est relevé par des doucereuses musiques des seventies, qui ne font qu'accentuer l'effet complètement décalé. Sans doute le meilleur Craven.
Bad Santa
Chaque année, en décembre, Willie T. Stokes incarne le Père-Noël dans un grand magasin différent. Sarcastique et désabusé, il a de plus en plus de mal à tenir ce rôle. Marcus, son fidèle acolyte, un nain déguisé en elfe, l'incite comme il peut à ne pas craquer. Car, sous son habit rouge mal ajusté, Willie cache une panoplie de perceur de coffres. Et la nuit de Noël, avant de disparaître, ce drôle de couple cambriole le grand magasin où il a travaillé.
Mais, à Phoenix, le casse annuel semble se compliquer. D'abord, à cause de Bob, le directeur coincé du centre commercial. Puis, de Gin le détective retors. Ensuite, parce qu'il y a Sue, une serveuse de bar sexy fantasmant sur le Père-Noël. Enfin, parce que Thurman, un souffre-douleur naïf de huit ans, est farouchement décidé à croire que Willie est bien le vrai Père Noël, celui qu'il a toujours rêvé de rencontrer...
C'est pas la première fois que je le vois celui-là, mais c'est toujours un bon moment de poilade. Le pitch que j'ai pêché sur allociné ne précise pas que Willie est également un alcollo amateur de grosses femmes et détestant les enfants. A regarder avec des potes et quelques bières.