Un peu comme la micro-polémique sur l'existence du père noël ou le message des princesses Disney.Yhtill a écrit :Ce que je reproche surtout, c'est plutôt la volonté de faire son chevalier de la vertu, en montrant n'importe-comment à quel point ils sont progressistes, en détruisant tous les symbols et touts les univers fictifs existants, surtout celles qui n'en avait pas besoin.
A croire qu'on veut nous interdire de rêver et que même le fictif doit rentrer dans les cases habituelles de la bienpensance à laquelle on est confrontés tous les jours (et dont le fictif est à la base aussi une échappatoire, entre autre)
Tout à fait d'accord, en même temps c'est par le cinéma que c'est arrivé, donc c'est le cinéma qui trinque en premier.Yhtill a écrit :En soit il y a eu des effets que je jugerai personnellement positifs et des effets négatifs sur le sujet, ce qui est tout à fait normal et prévisible. Mais l'impact sur le cinéma a globalement été négatif malheureusement
S'en suivra le reste.
La mémoire sélective, c'est la clé du "c'était mieux avantMisterGob a écrit :Dans le "c'était mieux avant" y'a aussi le biais qui fait qu'on a tendance à oublier tous les films de merde des décennies précédentes, ou même je suppose que certains n'avaient pas l'esprit critique assez développé pour voir que c'était des mauvais films.
Youtube = média comme les autresYhtill a écrit :Ah bah, je pense que le sujet ne s'arrête pas à youtube. On observe ce phénomène sur tous les médias. Une première phase de découverte et d’expérimentation. Puis une phase où un modèle qui marche est sélectionné et mis en avant.
On est bien d'accord, ça n'échappe pas à la règle qui veut que quantité ne fasse pas qualité
Tout n'y est pas à jeter non plus, mais il faut être de plus en plus vigilent à la multiplications des chaînes et contenus "poubelle"
AnalGenocide, l'élite autoproclamée qui râle sur les autres élites autoproclamées, descendant au passage ceux qui ne suivent pas sa pensée, le tout avec un air qui définit le mot "condescendant"Yhtill a écrit :Après, il faut dire que je suis d'accord avec AnalGenocide pour dire qu'il faut des œuvres médiocres pour des gens médiocres. Et vu que la majorité des gens sont médiocres, ce n'est pas étonnant que tôt ou tard ce soit la médiocrité qui soit mise en avant.
Au lieu de parler de "médiocrité", je parlerais surtout de "méconnaissance"
Dire d'un nourrisson qu'il est médiocre car il ne sait pas marcher, c'est aller un peu vite en besogne. Le nourrisson ne sachant pas marcher car il n'a jamais appris. C'est donc un jugement de valeur plus qu'un jugement objectif, dont le seul intérêt est de mettre la personne qui l'émet en valeur.
Après la Culture et l'Education qu'on a reçu, il y a l'envie de s'ouvrir, le libre arbitre et la force de caractère, le soucis étant surement que notre instinct grégaire nous pousse à ne pas sortir des sentiers battus et à suivre le groupe auquel on appartient.
Le groupe étant souvent plus ou moins hermétique aux autres groupes, d'où la méconnaissance. Enfin, c'est que mon avis, pas une doctrine pseudo-socio-psychologique.
Mais bon, là ça part (encore) en hors-sujet
Du coup, revenons à nos moutons, j'ai 2 questions :
1) Est-ce que quelqu'un a lu Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll, si oui, vous en avez penser quoi et est-ce que vous le conseilleriez?
2) Même question pour le cycle Elric de Moorcock