Films - Introduction

• Titre original : Berserk L'Age d'or - I - II - III
• Date de parution : 2012 / 2013
• Nombre de films : 3 films
• Produit par : Studio 4°C
• Réalisation : Toshiyuki Kubooka
• Distribué par : NTV / Hakusensha
• Edité en français par Dybex : Dybex.com

• Le site officiel Japon : Berserkfilm.com

 

Après des années de rumeurs autour de la série et d'une hypothétique suite à celle-ci, enfin, voilà qu'apparaît le saint graal : non pas un, mais bien 3 films dédié à Berserk ! Bien plus qu'une rumeurs de plus, le chantier de leur création avance à bons pas; tant et si bien que depuis 2012 (2013 pour le troisième volet), nous avons droits en français à leur adaptation. Ces trois films, comme la série de 1997, ne traitent que, et uniquement, de l'Age d'Or.

Trailers des 3 films :

Scénario

Comme la série précèdente, les films ne s'intéressent qu'à la période de l'âge d'or - englobant les volumes 4 à 13 du manga, éludant partiellement une bonne partie de l'enfance de Guts dont seuls quelques flash-backs nous donnent des bribes. Le format des films, à peine plus de 3 heures pour les trois, a obligé les scénaristes à aller directement à l'essentiel et donc à ne conserver que les passages les plus importants, les plus mythiques et les plus visuellement parlants. Certains pourraient se plaindre de la simplification des personnages et qu'il manque beaucoup de détails de l'histoire, c'est un fait. Comme dans la série de 1997, on voit là les limites de l'adaptation à un format raccourci (plus court encore que la série, notons le).

Néanmoins, nous avons droit à toutes les grandes scène; la rencontre entre un Griffith magnifié (graphiquement) et Guts, les grandes batailles de masse (Doldrey) et un final gore et dérangeant à souhait (l'occultation). La censure est très peu présente et le passage à l'animation et la couleurs amplifient les scènes de carnage - sans parler de l'occultation, summum de la montée en puissance du scénario. Sans parler de la violence et du côté sanglant et bourrin, les scènes à caractère sexuelles présentes dans le manga y sont également représentées y compris celles, à la limite du hentai, de l'occultation.

A ne pas mettre entre toutes les mains, donc, comme d'habitude avec la série. Le contraste, ici, étant largement notable entre les deux premiers films (presque de la médiévale fantasy classique) et le dernier tournant au gore glauque et malsain.

Graphismes

L'animation est fluide, dans un mélange de 3D et de 2D dont le résultat peut être discutable au sujet de l'effet rendu, mais qui rencontre l'unanimité pour ce qui est de l'esthétique globale : c'est beau, c'est très beau, et le plaisir est largement présent à voir nos héros ainsi traités, tout en finesse et détails.